Le cuisinier moucheur

Ce nœud est simple à réaliser et possède une des meilleures résistances à diamètre de fil égal.

Pour bien transmettre jusqu’au leurre l’énergie du lancer, la boucle que forme la soie doit pouvoir se dérouler sans rupture dans le mouvement de la boucle notamment à la jonction soie-bas de ligne. Tous les moucheurs savent que c’est là, au sens propre et au sens figuré, que se situe le nœud du problème.

Comme son appellation anglaise « Offshore swivel knot » le décrit, le noeud d’émerillon est en général utilisé en haute mer pour accrocher un émerillon sur les lignes de traîne.
Il est extrêmement solide. Le principal avantage de ce nœud est que si l’une de ses branches se rompt, l’autre branche ne glisse pas.
Il peut être utile pour fixer un émerillon à agrafe sur un bas de ligne à carnassier.

Son nom anglais « clinch knot » se traduit par « nœud d’étalingure » et semble attester de l’ancienneté de ce nœud ou tout au moins de celui qui l’a inspiré. Etalinguer en terme de marine consiste à frapper une chaîne ou un filin sur l’organeau d’une ancre (Willaumez, Dictionnaire de marine 1820). Adapté à l’attache des leurres il est devenu Nœud de cuiller ou Nœud de cuillère en français.

Le  » Nœud universel  » également connu sous le nom de « Uni-knot » ou encore »Nœud Duncan », Grinner knot etc..  mérite bien son qualificatif. Il peut avantageusement remplacer beaucoup d’autres nœuds: attache d’hameçon, celle des leurres, le nœud de pêcheur, le nœud de potence etc..

Il est simple à faire et à apprendre. Il est en outre solide

Archi-classique nœud de fixation  soie/bas de ligne ou plus généralement soie/amorce de mono filament sur lequel viendra s’attacher le bas de ligne. Il est également connu sous d’autres noms: surliure, nœud au clou, nœud au tube etc..

Ce nœud encore trop peu connu en Europe et qui porte le nom d’un guide de pêche sur les flats de Floride est apparu pour la première fois en 1972 dans le « Practical fishing knots » de Lefty KREH et Mark SOSIN.

  Il a été conçu pour la pêche du tout gros et c’est le seul nœud qui permet d’abouter des lignes de matériaux et/ou de diamètres très différents: tresse et câble d’acier, corde à piano et mono filament etc.. 

A ce titre sa confection mérite amplement d’être maîtrisée. Pas très difficile à faire et correctement fait il conserve, sans affaiblissement,  leur résistance propre à chacun de ses composants.

L’origine du Nœud du poseur de ligne, comme celle du Nœud de harnais ou du Nœud d’artilleur avec lesquels il a un air de famille, se perd dans le passé. Encore appelé Nœud d’empile ou Boucle pater noster ou encore Nœud de potence (à tort car c’est le second nom du nœud de pendu), il était traditionnellement formé sur les palangres pour y fixer les empiles de dizaines voire de centaines d’hameçons. 
Le pêcheur à la traîne en mer s’en sert pour confectionner ses « mitraillettes ». Tout naturellement le pêcheur à la mouche a songé à en garnir son bas de ligne pour y attacher ses mouches noyées

Le Nœud final ou Whip finish   ou encore la Surliure de finition est le nœud du monteur de mouche. Il est connu sous ces trois appellations. La deuxième s’est même « franglisée  » puisqu’il est fréquent que la description d’un processus de montage se termine par l’expression  » … whipfinishez ! » et que l’outil gadget qui est proposé pour le faire est désigné comme « whipfinisheur« . Les catalogues proposent aussi un autre gadget pour faire le nœud final. Il s’agit de l’outil à demi clé. De multiples raisons militent en faveur de la confection manuelle du nœud final. La première est que pratiquement tous les débutants (et les vieilles mains l’ont été aussi) se sont laissé tenter par l’acquisition superflue de l’un ou l’autre de ces outils, voire les deux, avant de les abandonner très vite dans le fond d’un tiroir.