Son nom anglais « clinch knot » se traduit par « nœud d’étalingure » et semble attester de l’ancienneté de ce nœud ou tout au moins de celui qui l’a inspiré. Etalinguer en terme de marine consiste à frapper une chaîne ou un filin sur l’organeau d’une ancre (Willaumez, Dictionnaire de marine 1820). Adapté à l’attache des leurres il est devenu Nœud de cuiller ou Nœud de cuillère en français.
Relativement solide, surtout s’il est possible de faire un tour mort dans l’œillet avant de former le nœud proprement dit, facile à faire et à serrer, c’est sans doute le plus utilisé par les pêcheurs à la mouche ou au lancer. Bien serré il devient difficile à défaire et doit être coupé.
Il peut avantageusement être remplacé par le nœud universel.
Le schéma est explicite. Faites quatre tours au minimum.
Attention : ce nœud possède un seul défaut : il doit être obligatoirement « salivé » avant serrage définitif sous peine de « glisser » à la première truite touchée !
Une fois la boucle pratiquement serrée, tirez les deux brins en les écartant l’un de l’autre, afin de ‘ratatiner’ le nœud sur lui-même. Bloquez complètement le nœud en tirant à nouveau simultanément sur la boucle et les deux brins.