Il est encore appelé Nœud de potence, dénomination que les pêcheurs utilisent aussi à tort pour le nœud de poseur de ligne ou nœud d’empile.
Sa conception remonterait, dit-on, à un célèbre bourreau (Jack Knight) anglais du dix-septième siècle de Londres.
C’est un des nœuds les plus solides. Il est extrêmement sur, facile à faire et malgré son nom macabre il ne manque pas d’élégance une fois serré. Dans le domaine de la pêche, il sert surtout d’attache aux leurres: cuillers, streamers etc.. notamment avec des crinelles souples quand il n’est pas utilisé d’émerillon à agrafe.
Même bien souqué, le dormant peut encore coulisser dans les spires. Il est donc possible de ne pas trop serrer la boucle dans l’œillet pour permettre une certaine mobilité au leurre. Au ferrage il coulissera et se serrera complètement.
Ce nœud aussi, comme un certain nombre d’autres, peut être remplacé par le nœud universel
1 -Passer le fil dans l’oeillet et doubler le courant pour former une ganse parallèlement au dormant.
2 – Avec le courant, enrouler la première spire en prenant soin d’emprisonner à la fois le dormant et la ganse formée avec le courant.
3 Former de quatre à huit spires aussi serrées que possible comme à l’étape précédente. Plus le fil est gros plus il faut de spires.
4 – Passer l’extrémité du courant dans la ganse
– 5 – De la main qui se trouve du côté de l’œillet de l’hameçon, tirer sur le brin qui forme la ganse pour refermer celle-ci sur l’extrémité du courant. Puis de l’autre main tirer sur l’extrémité du courant et souquer.
6 – Le nœud est serré mais coté oeillet, il subsiste une boucle dans laquelle est enfermé l’œillet et dans laquelle il peut éventuellement jouer.
– 7 – En tirant sur le dormant (au ferrage par exemple), le nœud coulisse et vient se bloquer sur l’œillet
Photo; Les noeuds.com
Texte Paul Legal
